crisons crisez
Ben oui, la crise...
On n'entend qu'elle en bruit de fond, autant commencer nos humeurs par elle, puisqu'elle fait partie du décor.
Enfin, ça fait un moment qu'on la sentait dans nos porte-monnaie, qu'on ne sentait plus du tout... Ils pesaient pas bien lourd.
Mais bon, certains s'en sortaient bien, alors on se disait "mais non j'hallucine, 40 euros c'est comme 40 francs, allez..." c'est juste notre salaire qui perdait des zéros.
Et puis les géants aux pieds d'argent fictif se sont écroulés, et nous, on est en-dessous... On n'a jamais gratté leurs ciels, mais on doit essuyer leurs ardoises.
Et on entend des sommes faramineuses qui se donnent en service, certains qui se trouvent au chômage dans un revers, d'autres qui smashent en se barrant avec.
Pourtant, ce que j'aimerai, dans tout ça, c'est qu'on revienne à notre petite échelle humaine, qu'on repense aux intérêts vrais, et plus aux intéressés, car après tout on a tous les mêmes: vivre en paix, pouvoir offrir à ses enfants un monde beau où ils auront envie de trouver place, ne plus se prendre la tête sur ses factures et s'accorder un petit plaisir de temps en temps.
Moi, ça me suffirait. Et avoir la satisfaction de voir mes voisins sereins aussi...
Un partage juste des richesses.
Mais est-ce que tout le monde s'en contenterait?
C'est une utopie, parce que la réponse est non.